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Les vaccins comme outils de prévention

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Le premier vaccin a été découvert en 1796 grâce aux expériences du Dr Edward Jenner, dans lesquelles il

Author / translator Perrine Cochez

Le premier vaccin a été découvert en 1796 grâce aux expériences du Dr Edward Jenner, dans lesquelles il
a immunisé un enfant contre la variole. Depuis, les vaccins ont démontré qu'ils protègent notre santé et celle de nos enfants. Leur découverte est toujours l'une des plus grandes de toutes les avancées médicales. Cependant, même s'ils sont sûrs et efficaces, les vaccins ne sont pas infaillibles et, dans de très rares cas, ils ont entrainé des effets secondaires graves. Leurs avantages sont bien plus importants que les risques et les dangers auxquels nous serions confrontés si nous attrapions une maladie pour laquelle nous n'avons pas été vaccinés. De nos jours, la vaccination est une pratique courante pour protéger les enfants contre les maladies infectieuses qui pourraient être très dangereuses. Dans certains pays, les vaccins les plus importants sont obligatoires. En Belgique, seul le vaccin contre la poliomyélite est obligatoire, les autres sont simplement recommandés. En France, pour les enfants nés depuis 2018, il y a onze vaccins obligatoires. D'autres pays, comme l'Espagne, laissent la liberté de choix aux citoyens, en s'appuyant sur le sens des responsabilités des gens. Penses-tu que la vaccination devrait être un choix ou qu'elle doit être imposée aux citoyens ?

Cette version française du jeu a été traduite en 2021 à partir de la version anglaise par de futurs enseignants en biologie. Les actualisations et modifications apportées proviennent des sites vaccination-info.be et du site Santé publique France. La version anglaise du jeu a été mise à jour et adaptée en 2018 par le Living Lab for Health dans le cadre du programme éducatif Xplore Health, qui est conjointement promu par IrsiCaixa et la Fondation bancaire «la Caixa». Le jeu original Play Decide a été développé par le Université de la Svizzera italienne en 2010.

Created 26 February 2021
Last edited 4 March 2021
Topics Health

Policy positions

Policy position 1

L'Etat établit un calendrier avec les vaccins et presque tous sont obligatoires. Ces vaccins sont gratuits et des sanctions sont imposées aux personnes qui choisissent de ne pas se faire vacciner ou de ne pas vacciner leurs enfants.

Policy position 2

L'Etat rend obligatoire quelques vaccins, selon un calendrier vaccinal précis. Un calendrier est également établi pour les vaccins facultatifs, qui sont recommandés mais pas obligatoires. Les vaccins inclus dans ces calendriers sont tous gratuits. Les personnes qui ne respectent pas le calendrier obligatoire peuvent être poursuivies en justice.

Policy position 3

L'Etat se charge de recommander certains vaccins. Il n'oblige pas ses citoyens, il leur permet de choisir de manière responsable, en leur fournissant toutes les informations nécessaires et en couvrant les frais.

Policy position 4

Conformément au principe de la liberté de choix, l'État ne s'implique pas dans les questions concernant la vaccination. Les citoyens doivent obtenir des informations par eux-mêmes (par exemple, via leur
médecins) et décident s'ils veulent se faire vacciner et contre quelles maladies. L'état ne couvre pas le coût de ces vaccins.

Story cards

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À l'âge de deux ans, le pédiatre a diagnostiqué un trouble autistique chez notre fils Paul. Nous avons détecté les premiers symptômes quand il a reçu son deuxième vaccin. Il était irritable, il ne voulait pas nous
regarder, il n'aimait pas qu'on le touche et il vivait comme s'il était seul. Nous avons lu un article sur internet, publié dans un journal médical, décrivant qu'il existait un lien entre l'autisme et les vaccins. Notre pédiatre nous a expliqué que cet article avait été retiré car les résultats obtenus étaient frauduleux et que de nombreuses études ultérieures avaient réfuté la relation entre la vaccination et l'autisme. Le pédiatre nous a également expliqué que la maladie est généralement diagnostiquée vers 2 ans, c'est-à-dire à peu près au même moment que celui où les enfants sont vaccinés. Par conséquent, certaines personnes pensent à tort
qu'il y a un lien entre les deux. Nous avons compris ce qu'il disait mais pour nous, il restera toujours un doute.

Vacciné et autiste
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Noemie est née prématurément, deux mois avant le terme de la grossesse. Elle a passé sept semaines à l'hôpital dans une couveuse. C'était une période très difficile pour notre famille car Noémie a contracté plusieurs infections et sa vie a été plusieurs fois en danger. Après être sortie de l'hôpital, elle a également été malade plusieurs fois. Le pédiatre nous a envoyé le calendrier de vaccination, mais nous ne voulons pas vacciner notre fille. On a l'impression que sa santé est fragile et nous croyons que lui injecter de nombreuses substances non naturelles pourraient affaiblir son système immunitaire. En plus, les maladies infantiles ne sont pas très dangereuses.

Noémie, trop fragile pour être vaccinée
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Une épidémie de rougeole a été déclarée à l'université où je suis inscrit depuis quelques mois. Au début, il n'y avait que quelques cas isolés mais l'épidémie s'est vite propagée et maintenant beaucoup de gens sont malades. Quelques personnes ont même été hospitalisées. Les complications de la rougeole peuvent être graves, alors les autorités ont décidé que, pour assister aux cours, nous devions présenter notre carnet de vaccination ou prouver que nous avions déjà eu la maladie. Comme les vaccins ne sont pas obligatoires, je ne pense pas que les institutions puissent violer notre vie privée de cette façon.

Vacciné pour aller à l'université ?
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Mon fils François était un garçon intelligent et curieux qui était toujours en forme. Il y a deux ans, à l'âge de 12 ans, il est décédé subitement de méningite pendant un camp d'été. Un autre enfant de ce camp avait une méningite mais sans conséquence pour lui. Tous les jeunes des camps ont reçu une dose préventive
d'antibiotiques. A l'hôpital, on nous a dit qu'il existait un vaccin contre le pathogène qui a tué notre fils. En plus de l'immense douleur de la perte de mon fils, ça me fait encore plus mal de penser qu'il serait encore en vie aujourd'hui s'il avait été vacciné.

Enfant tué par une méningite... Et s'il avait été vacciné ?
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J'étais très réticente à accepter le vaccin contre la grippe lorsque notre médecin de famille nous l'a proposé cette année. Depuis que nous sommes retraités, mon mari a développé une insuffisance cardiaque et nous avons été vaccinés chaque année, mais l'année dernière, nous avons attrapé la grippe même si nous avions
été vaccinés. Cette année, notre médecin nous a à nouveau proposé le vaccin et, comme il a insisté, nous avons accepté. Il nous a dit que le virus de cette année était similaire à celui qui a causé l'épidémie de grippe espagnole au début du siècle dernier, mais aucune terrible épidémie comme celle-là ne s'est produite et
ni mon mari ni moi ne sommes tombés malades. Nous avons l'impression que la vaccination est une pratique inutile et coûteuse, exercée au profit des sociétés pharmaceutiques.

Intérêt de la vaccination contre la grippe ?
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Nous avons eu notre troisième enfant, Andy, et c'était un bébé adorable et souriant. Le pédiatre nous a proposé de le faire vacciner et, comme nous l'avions fait avec nos enfants plus âgés, nous avons accepté et suivi le calendrier de vaccination. Nous n'étions pas inquiets mais dès qu'Andy a été vacciné, il s'est évanoui et a fait un choc anaphylactique. Le pédiatre nous a dit que c'était une réaction allergique très grave aux composants du vaccin, ce qui est extrêmement rare. Après quelques jours à l'hôpital, Andy est rentré à la maison, mais cette situation a été très stressante. Nous ne pensions pas que la vaccination comportait des risques et depuis cet épisode, nous sommes devenus un peu sceptiques sur les vaccins.

Victime d'un grave effet secondaire d'un vaccin
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Maxime a un lymphome, un cancer des cellules immunitaires, donc il n'a pas été possible de lui faire tous les
vaccins recommandés. Depuis qu'il retourne à l'école, nous sommes très inquiets et nous lui interdisons de participer aux camps en été, aux activités sportives ou aux fêtes. Notre inquiétude s'est amplifiée après une dispute avec d'autres parents qui sont contre la vaccination. Ils soutiennent que beaucoup de vaccins sont inutiles car les maladies contre lesquelles ils protègent n'existent plus. Mais, pour notre fils, ces maladies pourraient être mortelles.

Enfant immunodéprimé
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Il y a de nombreuses années maintenant, mon frère Charles a développé une encéphalite après le vaccin contre la poliomyélite et cela lui a laissé de graves séquelles. Charles a maintenant des difficultés d'apprentissage, il vit dans un établissement spécialisé et travaille dans un environnement protégé parce qu'il ne peut pas vivre seul depuis la mort de mes parents. Quand mon premier enfant est né, j'étais très inquiet à l'idée de le faire vacciner mais le pédiatre a dit que les vaccins ont maintenant changé. Il a déclaré que les effets secondaires graves sont extrêmement rares et que certaines maladies ne disparaîtront que si nous sommes tous vaccinés. En dépit de ça, j'ai toujours peur.

Effrayé par les effets secondaires graves
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J'ai fait vacciner ma fille en suivant le calendrier de vaccination suggéré par mon pédiatre. Mais quand elle était adolescente, elle a attrapé la coqueluche, maladie pour laquelle elle avait pourtant été vaccinée. Elle a été très malade pendant plusieurs jours. Le médecin m'a expliqué que le vaccin ne fournit pas une protection à 100%, donc il est possible d'attraper la maladie même si vous l'avez reçu. Quand on connaît le coût des vaccins pour la société, je pense que seuls les vaccins efficaces à 100% devraient être proposés.

Malade malgré la vaccination
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Dans la salle d'attente du pédiatre, j'ai lu une brochure de l'organisation mondiale de la santé. Elle disait qu'en 1998, environ un millier d'enfants souffrait chaque jour de paralysie en raison du virus de la polio. La plupart de ces enfants vivaient dans les pays pauvres. Après les campagnes de vaccination mondiales, en 2000, seulement 30 enfants par jour souffraient de paralysie en raison de la polio. Quand mon fils a été vacciné, je me suis sentie concernée par ce projet. Je l'ai fait vacciner pour le protéger lui mais aussi ses frères et sœurs, ses amis et tous les enfants, en particulier les plus défavorisés.

Vacciner mon enfant pour protéger ceux des autres

INFO CARDSISSUE CARDS

Vaccins obligatoires ?

L'OMS recommande une couverture vaccinale de 95% chez les enfants pour éradiquer la rougeole en Europe. En Belgique, en 2019, cette couverture vaccinale dépassait les 95% pour la première dose mais elle tombait à 87% en Flandre et 76% en Wallonie pour la seconde dose. Rendre le vaccin obligatoire, comme c'est le cas en France, pourrait être une solution pour résoudre ce problème. Selon toi, que faudrait-il faire ?

Effets secondaires et liberté de choix

Pour le vaccin RRO (rougeole, rubéole, oreillons), la très grande majorité des effets secondaires sont brefs et légers. Dans un cas sur un million, le vaccin peut entrainer une encéphalite. Cependant, ce problème est mille fois moins probable que de développer une encéphalite suite à la rougeole, si on contracte la maladie parce qu'on n'a pas été infecté. Penses-tu que la liberté de choix soit la bonne solution pour ce vaccin ?

Bénéfices économiques et sociaux

L'éradication de certaines maladies contagieuses entraîne de nombreux bénéfices. En effet, elle entraine un bénéfice économique au niveau des services de santé (séjours hospitaliers, soins médicaux, visites, plans anti-épidémiques,...). De plus, cela empêche la souffrance et les complications pour les patients qui y seraient confrontés. Selon toi, qui devrait être responsable des coûts des vaccins ?

Quand un vaccin est-il recommandé ?

Un vaccin est recommandé si ses avantages sont supérieurs aux risques et effets secondaires. Après les essais cliniques, le fabricant doit demander une autorisation de mise sur le marché auprès d’une instance nationale ou internationale. Au niveau européen, l’organe compétent est l’Agence européenne des médicaments. Penses-tu qu'une meilleure information sur les critères d'inclusion des nouveaux vaccins soit nécessaire ?

Vaccins et solidarité

La vaccination nous protège ainsi que tous nos contacts contre les maladies contagieuses. Elle est donc un acte de solidarité dans la lutte contre les maladies et les épidémies dans le monde entier. Les personnes qui ne sont pas vaccinées tirent parti de l'immunité collective fournie par la population vaccinée, sans accepter les effets secondaires qui sont pourtant bénins dans la majorité des cas. Trouves-tu ça juste ?

Vaccination : coût ou économie ?

Le coût du vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche est plus de 20 fois plus faible que le coût du traitement de ces maladies. Pour le vaccin RRO, le coût des médicaments nécessaires à traiter ces maladies est également plus de 20 fois celui du vaccin. Penses-tu que les personnes malades ayant refusé le vaccin devraient payer elles-mêmes leur traitement (sans remboursement) ?

Choix des parents ?

Pour les vaccins recommandés, les parents choisissent s'ils veulent ou non faire vacciner leurs enfants. La plupart des vaccins sont administrés pendant les premières années de la vie. Penses-tu que ce soit normal que les parents prennent cette décision pour la santé de leurs enfants mais aussi, indirectement, pour la santé de la communauté ? L'État devrait-il rendre davantage de vaccins obligatoires ?

Rougeole et autisme

Aux USA, la justice a rejeté plusieurs demandes d'indemnisation de familles se plaignant que leurs enfants avaient développé l'autisme après l'administration du vaccin RRO. La principale raison évoquée pour le rejet était le manque de preuves scientifiques pour appuyer la plainte. Serait-il possible, selon toi, d'éviter ce genre de situation ?

Vaccin contre l'hépatite B

Dans 1 à 2% des cas, le virus de l'hépatite B entraine une hépatite foudroyante, mortelle dans plus de la moitié des cas. Chez l'adulte, dans 5% des cas, la maladie devient chronique. Environ 25% des personnes avec une hépatite chronique meurent prématurément suite à une cirrhose ou un cancer du foie. Ces patients chroniques restent contagieux pour les autres (sexuellement, via le sang). Sais-tu si tu es vacciné ? Est-ce important selon toi ?

Quelles sont les sources d'information les plus fiables ?

Dans les médias, on retrouve souvent les côtés négatifs des vaccins plutôt que leurs avantages. Sur Internet, il est parfois plus facile de trouver des informations anti-vaccins que pro-vaccins et les informations sur le sujet sont très souvent contradictoires. Où irais-tu pour obtenir des informations pertinentes et valables sur le sujet ?

Vaccination et vie privée

En divers endroits du monde, des cas où les universités ont obligé les élèves à montrer leur carnet de vaccination se sont produits ces dernières années, notamment par rapport à la rougeole car cette maladie est extrêmement contagieuse. Si les étudiants n'ont pas été correctement vaccinés, ils ne sont pas autorisés à assister à certains cours. D'après toi, faut-il préserver la vie privée dans ces cas ? Avec quelles conséquences ?

Poliomyélite et voyages

En 1988, la poliomyélite était encore présente dans 125 pays. En 2000, suite aux campagnes de vaccination, elle était encore présente dans 30 pays seulement. En Europe, le dernier cas a été détecté le 26 novembre 1998. Penses-tu qu'il faudrait vérifier le dossier de santé des personnes venant de régions où la maladie est toujours présente, comme on vérifie les documents d'identité ?

Le coût des vaccins

Les vaccins sont coûteux alors qu'ils donnent rarement une protection à 100%. Dans les pays européens, certaines maladies pour lesquelles on est vacciné ne sont plus endémiques (c'est-à-dire présentes de manière persistante). Ces vaccins permettent de se protéger vis-à-vis des pays où ces maladies sont toujours présentes. Cela te semble-t-il normal que l'Etat finance ces vaccins ?

Vaccins et pays en voie de développement

La majorité des vaccins pour un bébé ne sont pas très coûteux (environ un dollar). Par contre, certaines campagnes de vaccination (contre l'hépatite B ou l'Haemophilus influenzae de type b) sont plus chères (environ 10 dollars). Dans les pays où les revenus sont faibles, le financement de ces vaccins est compliqué. Selon toi, quelle est la responsabilité des pays "riches" dans cette situation ?

Vaccination contre le HPV

En Belgique, depuis 2011, la vaccination contre le HPV est recommandé aux filles et depuis fin 2019, également aux garçons. Ce virus est responsable de certains cancers du col de l'utérus ainsi que de cancers de la bouche et du pharynx. Le vaccin ne protège cependant pas contre tous les types de virus HPV existants. Penses-tu que cette vaccination soit quand même importante ?

Vaccination contre la grippe

La grippe saisonnière touche environ 5% de la population chaque année. Cette maladie souvent considérée comme bénigne peut avoir de graves complications chez les personnes à risque (femmes enceintes, personnes âgées, nouveaux-nés,...). Le vaccin contre la grippe doit être fait chaque année car le virus évolue en permanence, nécessitant une adaptation du vaccin pour qu’il soit efficace. Selon toi, qui devrait se faire vacciner chaque année ?

Les vaccins sont un business

Les sociétés pharmaceutiques sont les seules organisations capables de payer les coûts et prêtes à consacrer le temps nécessaire pour développer de nouveaux vaccins. Cependant, s'il est autorisé sur le marché, la vente d'un vaccin est un monopole puissant et une énorme source de revenus. Quelles conséquences penses-tu que cela ait ?

Vaccination et politique de santé

De nombreux pays laissent une liberté de choix pour la vaccination. La vaccination a ses détracteurs, notamment dans certains groupes religieux ou dans certaines formes de médecine alternative. Cette opposition entraîne des problèmes éthiques, en particulier lorsque le nombre de non-vaccinés menace de nuire à toute la population, en particulier les personnes qui ne peuvent pas être vaccinées (immunodéficientes,...). Qu'en penses-tu ?

Couverture vaccinale

La couverture vaccinale est la proportion de personnes ayant reçu un vaccin dans une population. Si cette couverture vaccinale diminue, certaines épidémies peuvent réapparaître (par exemple la diphtérie ou la rougeole). En effet, grâce à l'efficacité des vaccins, la gravité de certaines maladies n'est plus perçue et certaines personnes refusent dès lors de se faire vacciner, ce qui expose toute la population à de graves impacts sur la santé.

Un geste de solidarité

Se vacciner, c'est un geste de protection pour soi et pour les autres. Cela permet de lutter contre les maladies et les épidémies dans le monde. Plus le nombre de personnes vaccinées est élevé, moins le virus ou la bactérie pourra circuler. De plus, les personnes non vaccinées constituent une menace pour ceux qui ne peuvent pas être vaccinés pour raison médicale (femmes enceintes, personnes immuno-déficientes,...).

Qui couvre les frais ?

En Belgique, tous les vaccins recommandés chez les bébés, enfants et adolescents sont gratuits si le calendrier vaccinal est respecté et s'ils sont commandés par un professionnel de la santé dans le cadre du programme de vaccination.

Les vaccins nous protègent

Les vaccins sont le moyen le plus efficace de nous protéger de maladies graves comme la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, la méningite ou la rougeole. Grâce au nombre élevé de personnes vaccinées, la propagation de ces maladies en Europe a fortement décliné ou même complètement disparu. Cependant, ces maladies réapparaissent parfois (comme la rougeole, en 2019, en Belgique, avec près de 400 cas en 9 mois).

Hépatite B

Les adolescents sont particulièrement exposés au risque d'infection par le virus de l'hépatite B. Le virus est principalement transmis sexuellement, mais aussi via de petites blessures. Cette maladie ne se présente pas uniquement sous forme d'une infection aiguë, elle peut aussi entraîner une pathologie chronique. La vaccination empêche l'apparition de la maladie et ses formes chroniques.

Vaccination recommandée pendant l'enfance

En Belgique, seule la vaccination des enfants contre la poliomyélite, est obligatoire (avant l'âge de 18 mois). Par contre, si l'enfant fréquente un milieu d'accueil agréé par l'ONE, d'autres vaccins seront exigés et certains fortement conseillés. Le but de cette mesure est de protéger la santé des enfants au niveau collectif.

Papillomavirus humain (HPV)

Le HPV est un des virus couramment transmis par voie sexuelle. Il est responsable de la majorité des cas de cancer du col utérin mais aussi de certains cancers de la bouche ou du pharynx. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, 25% des cancers induits par HPV sont retrouvés chez des hommes. La vaccination contre le HPV fournit une protection contre le cancer dans 70% des cas alors qu'aucun traitement n'existe une fois le virus contracté.

Bénéfices et risques des vaccins

Il n'y a pas de vaccins sans risque mais le danger est souvent bien moindre que la maladie contre laquelle ils protègent. Les vaccins sont considérés comme l'un des dispositifs médicaux les plus sûrs car ceux
présents actuellement sur le marché ont déjà été testés avec succès sur des millions d'enfants et adultes.

Effets secondaires

Comme pour tous les médicaments, les vaccins peuvent également provoquer des effets secondaires
occasionnels. Les effets secondaires les plus fréquents, tels que gonflement, rougeur au site d'injection, sont temporaires et disparaissent en quelques jours. Les effets secondaires graves et les dommages permanents sont extrêmement rares.

Varicelle

La varicelle est une maladie virale très contagieuse, généralement contractée pendant l'enfance. À cet âge, la varicelle est désagréable mais généralement inoffensive. Par contre, le risque de complications augmente fortement quand une personne attrape la varicelle à l'âge adulte. Il est donc important de protéger les adolescents qui n'ont pas fait la maladie pendant leur enfance grâce au vaccin.

Vaccins répétés

Certains vaccins, comme le tétanos, n'offrent pas de protection permanente contre la maladie. Pour s'assurer une protection permanente, ces vaccins doivent être répétés périodiquement (rappels). En Belgique, on conseille actuellement à l'entourage d'un nouveau-né de se revacciner contre la coqueluche car le bébé ne sera pas vacciné avant ses 2 mois et cette maladie peut être mortelle pour les très jeunes enfants.

Vaccins et autisme

A la fin des années 90, un article scientifique a associé un vaccin (RRO) à l'autisme. Depuis lors, il a été démontré que cette étude était une escroquerie et de très nombreuses études n'ont démontré aucune relation entre vaccination et autisme. Cependant, cet article a semé le doute dans certains esprits et entrainé une diminution de la vaccination, avec une recrudescence de cas de rougeole (complications neurologiques dans 1 cas sur 1000)

Complications graves de la diphtérie

A l'heure actuelle, la diphtérie a presque totalement disparu en Belgique. Entre 1950 et 1959, le nombre de cas était de 7.412 cas (370 décès). Entre 1980 et 2012, on en a recensé moins de 15 cas. Cependant, en 2016, cette maladie a quand même entrainé la mort d'un enfant qui n'avait pas été vacciné.

Mesures préventives

Au cours de l'épidémie de diphtérie d'Olot en 2015, dix personnes ont été identifiées comme porteurs de la maladie, bien qu'ils ne l'avaient pas développé parce qu'ils avaient été vacciné. Malgré cela, ils ont dû rester à la maison pendant dix jours pour les empêcher d'infecter des personnes non vaccinées.

Est-ce que l'hygiène permet d'éradiquer les maladies ?

Les mesures d'hygiène, telles que le lavage des mains, peuvent protéger les gens contre des maladies comme la grippe et le choléra, mais certains agents pathogènes sont propagés indépendamment de celles-ci. Si les gens arrêtent de se vacciner, certains agents pathogènes, comme les virus de la rougeole ou de la rubéole, pourraient facilement se propager.

Diminution de la mortalité

Les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la rougeole sauvent jusqu'à 2,5 millions d’enfants chaque année dans le monde. Ils font partie des mesures de santé publique les plus efficaces et les plus rentables.

Protection totale ?

Aucun vaccin n'offre une protection totale mais il existe des mesures permettant d'assurer une protection accrue, comme le rappel vaccinal. En Belgique par exemple, on conseille de se faire vacciner contre le tétanos tous les 10 ans à l'âge adulte. On recommande également aux parents d'un nouveau-né de faire un rappel vaccinal contre la coqueluche pour protéger le bébé qui ne sera pas vacciné avant ses 2 mois.

Vaccination contre la grippe

La grippe tue des centaines de milliers de gens chaque année. La vaccination est particulièrement recommandée pour les personnes de plus de 65 ans, avec un diabète chronique ou immunodéficientes ainsi que le personnel médical. La vaccination contre la grippe doit être répétée chaque année, car le virus responsable des épidémies change en permanence.

Voyages et vaccination

Si vous souhaitez vous rendre dans un pays, il est conseillé de vérifier si certains vaccins sont requis. De nombreux pays exigent une vaccination contre les méningocoques ou contre la fièvre jaune. Les voyageurs non vaccinés pourront se voir refuser l'accès au territoire des pays concernés.

Maladies infantiles

Même si les maladies infantiles semblent souvent banales, il ne faut pas les sous-estimer car elles peuvent causer de graves complications chez les enfants comme chez les adultes. Pour cette raison, le vaccin contre la poliomyélite est obligatoire en Belgique mais plusieurs autres vaccins sont également fortement recommandés (diphtérie, rougeole, rubéole, oreillons, méningocoque C, pneumocoque, tétanos, coqueluche,...).

Vaccin et espérance de vie

Une part significative de l'augmentation de l'espérance de vie, qui est maintenant au-dessus de 80 dans de nombreux pays européens, est due au fait que nous sommes presque tous vaccinés. Aujourd'hui, la vaccination est toujours le meilleur outil de prévention contre certains maladies infectieuses.

Vaccins et économies

Dans les pays pauvres, la vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole peut générer une économie en soins médicaux directs car les traitements de ces maladies et/ou de leurs conséquences sont très coûteux.

Vaccins et mort subite du nourrisson

Il n'y a pas de preuve d'une corrélation entre les vaccins et la mort subite du nourrisson. Les vaccins sont
administrés à l'âge où les enfants peuvent souffrir de ce syndrome, raison pour laquelle ils y sont parfois associés à tort.

Comment sont développés les vaccins ?

Les vaccins potentiels sont analysés et testés sur des cellules et des animaux dans des études très coûteuses. Si de bons résultats sont obtenus dans ces tests, la société pharmaceutique demande aux autorités d'approuver un essai clinique chez l'homme. Les essais cliniques sont divisé en trois phases, y compris de nombreuses procédures et de nombreux tests. Le vaccin sera sur le marché uniquement après approbation par les autorités compétentes.

Eradication des maladies

Même si certaines maladies semblent éradiquées dans certains pays européens, dans d'autres pays où le nombre de personnes vaccinées est faible, il y a des éclosions sporadiques de ces maladies, pouvant entraîner des complications graves voire la mort pour les personnes non protégées.

Aluminium dans les vaccins

La petite quantité d'aluminium contenue dans certains vaccins ne cause aucun risque. Une dose de vaccin contient en moyenne 0,5 mg d'aluminium, alors qu'on estime que nous ingérons 8 mg d'aluminium tous les jours
dans notre nourriture, sans que cela nous cause des problèmes.

Variole, éradiquée grâce à la vaccination

En 1980, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a annoncé que la variole avait été éradiquée dans le monde entier, grâce à une campagne de vaccination mondiale coordonnée. Cela a mis fin à une maladie qui a tué 35% des malades infectés et causé la cécité et de multiples cicatrices pour les survivants.

Vaccin ou infection ?

Les vaccins, comme l'infection, stimulent le système immunitaire et provoque une réponse similaire. Cependant, le vaccin permet d'éviter les complications parfois graves associées à ces infections (atteinte du système nerveux central suite à la rougeole ou aux oreillons, par exemple). Le vaccin permet donc de prévenir la maladie et ses complications.

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